26 octobre 2006
BONJOUR TRISTESSE
Visage ferme, regard fixe, lèvres pincées : pause insolite.
Engoncée dans son gilet tricoté mains, elle ne prête même pas attention au photographe dont la glace fait jaillir le spectre.
Décor aussi étrange que le sujet : le napperon en grosse laine qui trône sur la table encaustiquée, l'assiette solitaire qui orne le mur défraîchi, les poupées de papier qui se bousculent sur le meuble...
On dirait qu'elle attend le Commissaire Maigret, résignée à tout avouer.
Le début ou la fin d'un polar glauque, bien dans le ton du mois de novembre.
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